La dernière manche du championnat de France des rallyes au Var ne sera pas démunie d’intérêt pour Peugeot Sport même si, Nicolas Bernardi, l’un des trois pilotes officiels a enlevé tout suspens début novembre aux Cévennes en décrochant le titre de champion de France.
– WRC :
La dernière manche du championnat de France des rallyes au Var ne sera pas démunie d’intérêt pour Peugeot Sport même si, Nicolas Bernardi, l’un des trois pilotes officiels a enlevé tout suspens début novembre aux Cévennes en décrochant le titre de champion de France. Associé à Jean-Marc Fortin dans la 206 WRC-Bozian, Nicolas n’a pas encore atteint tous ses objectifs ! En revanche, l’attention de cette ultime étape se tournera beaucoup du côté des Super 1600 avec notamment le deuxième officiel Peugeot Sport : Bryan Bouffier qui devra défendre non seulement sa position de leader dans la catégorie mais aussi et surtout sa troisième place au championnat de France des rallyes avec un nouveau co-pilote. Enfin, toujours dans le clan Peugeot Sport, le régional Frédéric Cappuccio (Saint-Tropez) sur 206 RC Groupe N a également des enjeux de taille : terminer premier du groupe et rentrer dans le top cinq du championnat.
Les lions ont donc encore beaucoup de cartes à abattre dans le Var. Nicolas Bernardi qui a coiffé récemment sa première couronne de champion de France des rallyes, dix ans jour pour jour après sa victoire aux sélections Rallye Jeunes, a soif de victoires. Il ne veut pas s’endormir sur ses lauriers et souhaite continuer à mener la dragée haute à Patrick Henry qui fut un redoutable adversaire toute la saison et qui plus est, équipier au sein du Team Bozian. « Il me faut continuer sur ma lancée et engranger une quatrième victoire consécutive (Mont Blanc-Touquet-Cevennes). Mais ce ne sera pas facile sur ce terrain très agressif pour les pneus. C’est l’une des raisons pour lesquelles je souhaitais être titré aux Cévennes ! Même si je n’ai pas roulé au Var depuis 2002, je connais bien ce rallye. Je l’apprécie en partie pour ses beaux paysages et ses belles spéciales, dont certaines sont parmi les plus longues du championnat ». Nicolas et Jean-Marc visent une cinquième victoire cette saison en huit rallyes disputés. Si Peugeot Sport atteint tous ces objectifs, quatre voitures de la firme sochalienne figureraient dans les cinq premiers du championnat de France, dont les trois « gouvernées » par les pilotes officiels. La filière Peugeot Sport ne pourrait être illustrée de meilleure façon…
– Super 1600 :
Les spectateurs avertis scruteront la progression des Super 1600, dont le meilleur représentant terminera sur le podium final du championnat de France. Bryan Bouffier est en lice et occupe actuellement cette position. Le drômois jouera tous ses atouts dans le Var d’autant qu’il souhaite prendre une revanche sur la précédente étape. « Je suis sorti aux Cévennes et Xavier Panseri, mon co-pilote a été blessé et est indisponible. Nous avons fait appel à Denis Giraudet pour tenter de conserver cette troisième place au championnat et la première du Super 1600. Il va nous falloir un peu de temps pour nous accorder mais je suis serein. Quoiqu’il en soit j’aborde ce rallye comme les autres, sans pression supplémentaire. J’espère avoir un bon feeling avec la voiture pour attaquer et prendre du plaisir. Ce sera ma sixième participation au Var, c’est le rallye que j’ai le plus disputé ! ». L’équipage Bouffier-Giraudet sur la 206 Super 1600 du team Michel Enjolras Sport n’aura pas d’autre alternative que de figurer devant son adversaire pour atteindre son objectif, aucun des deux ne décomptant de points.
– Groupe N :
Le public aura des yeux de chimène sur la dernière jeune recrue du Lion : Frédéric Cappuccio qui jouera à domicile. Associé à Gilbert Dini dans une 206 RC Groupe N du MES, Frédéric attend ce dernier rendez-vous avec impatience. Comme pour Bryan Bouffier, ce rallye est décisif. Une cinquième place finale au championnat de France pourrait être à la clef ainsi que la première des groupes N. Pour cela, il lui faudra livrer de belles attaques à l’actuel leader, Lionel Nicolas. « Contrairement à lui, je ne décompte aucun point. Pour atteindre mon but, il me faut marquer au minimum 4 points de plus que Lionel et me méfier d’Eddy Mercier qui n’accuse que cinq unités de retard sur moi. Je vais attaquer mais sans prendre tous les risques. J’ai abandonné lors des deux derniers rallyes et souhaite finir en beauté pour honorer mon titre en Volant 206, acquis l’an dernier ici même dans la dernière spéciale ».