Florilège Peugeot dans l’Aveyron !

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Le rallye du Rouergue n’aura pas brûlé sous l’habituel fournaise estivale. 2005 restera une édition fraîche marquée par de violentes averses en fin de deuxième étape, qui ont amené la direction de course à annuler les spéciales 8 et 9. Dans la formation Peugeot Sport, Nicolas Bernardi s’incline devant Patrick Henry pour 5,3 secondes dans la dernière spéciale, Benoît Rousselot et Jérôme Galpin complétant le quarté gagnant des Peugeot 206 WRC, tandis que Frédéric Cappuccio remporte pour la deuxième fois de la saison le Groupe N avec la Peugeot 206 RC et que Pascal Enjolras mène sa 306 Maxi à une quatrième victoire en trophée amateurs.

Le duel annoncé entre Nicolas Bernardi et Patrick Henry a bien eu lieu. Prenant l’avantage dans l’ES1, Nicolas Bernardi perdait la tête des débats à l’issue de l’ES2 et récupérait son bien pour 1 dixième de seconde dans le chrono suivant. A l’issue de la première étape, 7 secondes séparaient les deux pilotes de deux 206 WRC gérées par le Bozian Racing. Profitant des conditions fraîches de la deuxième étape, Nicolas Bernardi empilait les meilleurs temps chronométrés. Accroché derrière lui, Patrick Henry ne lâchait presque rien et réussissait à limiter l’écart à 21 secondes au soir de la deuxième étape, le troisième concurrent pointant à près de deux minutes des « duellistes ».

C’est lors de la dernière étape que les deux pilotes eurent à se départager, le soleil revenant sur les spéciales les plus longues de l’épreuve (Entraygues, 27 km), la gestion des quotas pneumatiques tournait à la défaveur de Bernardi qui voyait son avance fondre comme goudron au soleil… Au final, le dernier passage dans Entraygues fait tourner les débats en faveur du pilote Luron, Nicolas Bernardi, crédité d’une avance de 9 secondes avant les 30 derniers kilomètres, n’étant pas en mesure de défendre son bien. « L’annulation de l’ES8 m’enlève l’avantage de 5,5 sec que j’avais acquis sur Patrick lors de ce chrono. Et à l’arrivée il me manque 5,3 secondes pour la victoire… Les conditions de la suite de la saison devrait être plus à mon avantage, je compte bien m’y imposer à la régulière », concluait Nicolas à Rodez.

En catégorie Super 1600, Bryan Bouffier avait pris un excellent départ qui lui permettait de tenir en respect Cédric Robert, son principal rival. Alors qu’il menait les débats avec près de 5 secondes d’avance, Bryan se faisait piéger dans une courbe recouverte de gravier dans les premiers kilomètres d’Alrance (ES4) : la petite touchette contre un muret endommageait le pivot de roue de sa 206 Super 1600 et, dans l’impossibilité d’effectuer une réparation, le jeune pilote drômois devait renoncer.

« Je suis vert, c’est de ma faute, reconnaît Bryan ! En deuxième à quarante à l’heure, je surveillais le muret du côté gauche pour bien enrouler mon virage… Sur le gravier, la voiture s’est déportée vers l’extérieur et c’est le muret à droite qui m’a puni. Je me sentais vraiment bien au volant de la 206 Super 1600 et cet abandon, outre qu’il met fin à ma belle série de cinquièmes places scratch depuis le début de saison, me coûte la deuxième place au championnat de France pilotes que deux victoires en Super 1600 m’avait permis de conquérir. Je vais me refaire au Mont-Blanc ! »

Vainqueur 2004 du Volant Peugeot 206, Frédéric Cappuccio a gagné son engagement en pilote officiel Peugeot Sport avec la mission de faire briller en Championnat de France la 206 RC GrN préparée par MES. En quatre épreuves, Frédéric a déjà réalisé une démonstration quasi parfaite. Au Rouergue il signe, avec Gilbert Dini son copilote, sa deuxième victoire de Groupe de la saison, et sa troisième victoire de classe.

En lutte avec Philippe Aragneau, l’actuel leader du Volant Peugeot 2005, qui était venu au Rouergue lutter au volant de la 206 RC GrN préparée par Paverani, Frédéric a monté la pression le samedi pour récupérer la vingtaine de secondes de retard que des soucis de freins lui avait fait accumuler lors de la première étape. Petit à petit, Cappuccio réduisait l’écart et dès le dimanche matin, il reprenait la tête pour 3 dixièmes (ES11). Le duel en restait là, des soucis mécaniques contraignant Aragneau à l’abandon après l’ES12. « L’auto est vraiment un jouet. Un jouet qui se révèle redoutable car c’est la deuxième fois que nous gagnons le Groupe N pour laquelle la 206 RC est donnée comme un peu sous-dimensionnée sur le papier, notamment face aux grosses 4 roues motrices. C’est une vraie petite bombe, et je commence à vraiment bien exploiter nos Pirelli. Nous somme sur une belle série de succès ! »

Communiqué de Presse Peugeot Sport

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