En Alsace, les trois équipages officiels engagés sous les couleurs de Peugeot Sport, Total et Pirelli ont su s’imposer respectivement au classement général et dans les catégories Super 1600 et Groupe N, remplissant parfaitement l’objectif fixé avant l’épreuve.
La 21ème édition du Rallye Alsace-Vosges « Ville d’Epinal », deuxième manche du Championnat, offrait 219 kilomètres de secteurs chronométrés découpés en 16 spéciales, qui se sont déroulées sous des cieux incertains, les averses fortes mais ponctuelles durant les trois jours ayant rendu le choix des pneumatiques cornéliens.
Au final, quatre Peugeot composent le « top 5 » avec Nicolas Bernardi en tête devant Patrick Henry sur les 206 WRC gérées par le Bozian Racing, la Subaru de Nicolas Vouilloz et l’autre 206 WRC de Jérôme Galpin. Cinquième, Bryan Bouffier sur la 206 Super 1600 remporte la catégorie éponyme tandis qu’à la 17ème place au classement général, Frédéric Cappuccio impose la 206 RC Gr.N en tête du Groupe N.
Pour compléter la moisson du Lion, Pascal Enjolras décroche la tête du Trophée Amateurs au volant d’une 306 Maxi, les trois dernières voitures citées étant exploitées par la structure de Michel Enjolras.
Nicolas Bernardi s’est imposé à Epinal. Si le travail lui était facilité dès la première étape par les soucis de turbo rencontrés par son rival Vouilloz sur Subaru, c’est la bataille pour la première place avec son compagnon d’écurie Patrick Henry qui a animé la tête de l’épreuve ce week-end. Rentré deuxième à l’issue de la deuxième étape, Nicolas n’a pas perdu son sang froid le dimanche et a su reprendre son bien à Patrick Henry à force de temps scratches dans les très techniques spéciales de Corcieux et de Moyenmoutiers. Membre de l’Equipe de France Rallyes FFSA, Nicolas Bernardi connaissait bien l’épreuve dont il ne minimisait pas le caractère piégeur. Pour sa deuxième épreuve au volant d’une quatre roues motrices, l’ancien vainqueur de Rallye-Jeunes et du Volant Peugeot 206 a pu accroître sa connaissance de la 206 WRC et de la gamme des pneumatiques que Pirelli met à sa disposition. « Trouver le bon set-up, adapté aux pneumatiques, pour se sentir en totale maîtrise d’une auto est déjà un exercice. Ici, avec les changements constants de météo et les « paris pneumatiques » que nous avons fait, il fallait quasiment tout reprendre à chaque spéciale. Je tenais à prendre une revanche plus disputée sur Vouilloz, mais la roue a tourné en sa défaveur cette fois-ci. Ce résultat tombe à pic pour moi. Nous sommes à une victoire partout. La régularité de Patrick Henry lui permet aujourd’hui de partager la tête du classement provisoire avec Vouilloz (32 points).