Joker pour Nico’ Bernardi

Le Rallye Lyon-Charbonnières, manche d’ouverture du Championnat de France des Rallyes, a permis aux pilotes officiels de Peugeot Sport, avec des fortunes diverses, de prendre leurs repères face à la concurrence. Bryan Bouffier finit en tête de la catégorie Super 1600, tandis qu’une crevaison empêche Frédéric Cappuccio de capitaliser sur la deuxième place de la classe N3, qu’il tenait derrière l’espagnol Garcia Ojeda sur une autre 206 RC GrN. Nicolas Bernardi handicapé par des soucis de freins en début d’épreuve, abandonne dans les tout derniers kilomètres en tentant de refaire son écart et ravir la première place à Nicolas Vouilloz.

Membre de l’Equipe de France Rallyes FFSA, Nicolas Bernardi faisait son baptême du feu en course avec la 206 WRC gérée par le Bozian Racing. Pour son premier rallye sur une quatre roues motrices, Nicolas assurait une belle deuxième place au classement général… « Au début de la première étape, j’étais relativement tendu. Des soucis de constance de freins m’ont ralenti sur deux spéciales du vendredi et samedi matin. L’équipe Bozian a pu trouver la solution mais une poignée de secondes s’étaient envolées. C’est surtout dans une épingle de Rontalon (ES4) que l’expérience du moteur turbo m’a manqué, en calant et en perdant une quinzaine de secondes avant de repartir. En début d’après-midi avec l’apparition d’averses intermittentes, on a un peu assoupli les réglages de l’auto et j’ai commencé à me régaler. C’est à ce moment que j’ai commencé à signer des temps scratch (3 meilleurs chronos : ES7, 8 et 9). Pour la dernière boucle de deux spéciales, nous avons tenté un coup de poker en montant des pneus slick alors que Vouilloz avait monté des pneus pluie. Le choix était bon mais une des plaques de goudron sans aucune adhérence dans le dernier virage de l’avant dernière spéciale en a voulu autrement. L’auto m’a complètement échappé sans que je ne puisse rien faire et j’ai tapé à l’arrière, ce qui m’a contraint à l’abandon. A quelques encablures de l’arrivée, alors que nous avions un coup génial à faire dans les 16 kilomètres secs de la dernière spéciale, il y a vraiment de quoi hurler de dépit. » La direction de course décidait de neutraliser cette spéciale jugée trop dangereuse quelques concurrents après le passage de Nicolas…

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