Ari Vatanen

Ari Vatanen est né le 27 Avril 1952, les français le découvrent en 1984 au volant de la 205 T16, mais Ari n’est pas un novice, déjà Champion du monde en 1981, Peugeot le recrute pour l’aventure en 1984…3 victoires en 1984, puis un début victorieux en 1985 le propulse au rang de favoris avant un grave accident en Argentine qui l’éloigne durant un an…laissant place à un autre finlandais Timo Salonen.

Il revient et triomphe sur la Dakar en 1987 avec….Peugeot. Une nouvelle aventure commence au Dakar où victoires et voitures de légendes se succèdent jusqu’à l’apogée à Pikes Peak avec la 405 T16.

– Sa carrière en bref :

Pendant sa carrière de rallye Vatanen a atteint presque tout ce qui mérite d’être poursuivi : Champion du monde en 1981, quatre fois champion du Paris-Dakar (1987, 1989, 1990 et 1991), 10 championnats parmi lesquels le championnat dans La Coupe du Monde Rallye Raid en 1997. Dans les yeux de Vatanen, aucune des victoire n’est plus importante que les autres : « Toutes sont des bornes dans ma vie, des symboles de différentes choses. L’exploit le plus mémorable était la victoire à Monte-Carlo en 1985 ; Je ne pouvais pas le faire mieux quand on considère les circonstances du moment. »

Près de la mort suite à un accident dans le rallye d’Argentine, Vatanen a passé 18 mois pour gagner une bataille personnelle relative à ses blessures et à sa crainte d’avoir contracté le SIDA. Son retour en 1987 signifiait la victoire du Paris-Dakar. L’année prochaine il a de nouveau été en vedette quand sa voiture a été volé lorsqu’il était en tête de ce même rallye.

Le Paris-Dakar de 1987 a aussi sa propre valeur : « Mon premier rallye Paris-Dakar signifiait que j’étais toujours en vie malgré que j’aie cru que tout était fini. Je vis normalement, presque comme si rien ne s’était passé. Peut-être suis-je un peu plus sage maintenant. Donc la victoire était de quelque sorte un bonus comparé à ce qui comptait vraiment : je pouvais faire des rallyes de nouveau après une pause d’un an et demi. C’était comme une deuxième vie.  »

Cette seconde vie a perduré également après la carrière de pilote :

« Un jour, quand un désir disparaît – si tout va bien – il y aura un autre désir en remplacement, il y aura plusieurs fenêtres ouvertes pour moi. En tout cas, mon bateau ne sera pas amarré dans le port – mais il sera au large les voiles pleines. »

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