La course de Bryan Bouffier a été exemplaire, passée une première frayeur à l’issue de la deuxième spéciale : « un kilomètre après le départ, nous avons été surpris en touchant la roue avant droite. J’ai ressenti des vibrations avec le train légèrement ouvert sur les 10 kilomètres restant mais il a fallu cravacher pour ne pas perdre trop de temps.
A l’arrivée de l’ES, nous avons vu que 3 rayons de la jante étaient cassés nets, heureusement que tout a tenu ! Deuxièmes à quatre secondes du meilleur temps en Super 1600, nous avions roulé comme si de rien était… ». Rapide et régulier, Bryan a fait preuve d’une belle combativité en début d’épreuve en se bagarrant à la seconde avec son ancien coéquipier Cédric Robert. Après l’abandon de ce dernier sur casse moteur de sa Clio (ES5), le jeune drômois a pu mener sa course sereinement sur ce terrain de jeu si difficile, résister à une remontée de Vauthier sur Subaru en fin d’épreuve, pour remporter sa deuxième victoire dans la catégorie, rentrant dans le top 5 comme à Lyon. En Alsace, la 206 de Bryan bénéficiait du nouveau train arrière que Peugeot Sport a fait passer en « joker d’homologation ». « La voiture est vraiment saine dans son comportement. Depuis la fin de la saison dernière, elle ne cesse de s’améliorer dans le bon sens. Le travail fourni par l’équipe et Pirelli est vraiment génial. Je suis actuellement sur le podium du classement pilotes FFSA avec 28 points. Je suis surtout content parce que la 206 Super 1600 est devenue la voiture à battre dans sa catégorie ».