Plusieurs pilotes privés, et parmi eux de nombreux pilotes locaux, ont terminé ce Rallye de Finlande dans le top 10. L’occasion leur était donnée de livrer leurs sentiments à l’issue de cette dixième manche de la saison.
Gianluigi Galli aura une nouvelle fois démontré qu’il était capable de réaliser des prouesses sur tous les terrains. Le pilote italien, qui a toujours la confiance de Pirelli, disposait sur le Rallye de Finlande d’une 307 WRC préparée par BSA. Il accroche au final la cinquième place après avoir signé des performances telles qu’un deuxième temps sur l’ES 12…
« Je dois être content. J’ai été prudent le premier jour parce que la météo rendait les choses compliquées » avouait Gigi. « Je suis content pour Pirelli, je n’ai pas commis d’erreur, j’espère faire encore plus de rallyes », confiait l’Italien qui ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait.
Janne Tuohino disposait lui d’une Citroën Xsara WRC préparée par une autre équipe française, P.H. Sport. Le Finlandais termine son épreuve nationale au sixième rang. Tuohino fut en constante progression tout au long de ce rallye, au point de regretter que l’épreuve se termine : « Si j’avais le choix, je commencerais le rallye aujourd’hui », confiait-t-il dimanche soir.
Jussi Välimäki s’était vu confier le volant d’une Mitsubishi Lancer WRC avec objectif de déterminer la compétitivité de sa voiture en vue du retour du constructeur japonais en Mondial : « Dimanche, lors de la dernière étape, nous avions des instructions de l’équipe de ramener au moins une Mitsubishi à l’arrivée » confiait Jussi. « Nous n’étions pas là l’an passé et, sur cette épreuve, on ne peut pas se permettre d’en rater une seule édition sinon on n’est pas suffisamment préparé. »
Après un Rallye d’Allemagne difficile où il défendait les couleurs de l’équipe Stobart, Jari-Matti Latvala retrouvait sur ses terres le volant de sa Toyota Corolla WRC. Le jeune finlandais termine cette épreuve en dix-septième position : « Beaucoup de moments difficiles durant ce rallye mais je crois qu’après tout cela, les choses ne peuvent qu’aller mieux. »
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Bruno VALETTE © CAPSIS International